JOBARD/COEURS DE NATURE/SIPA
La gendarmerie du département a confirmé lundi 25 décembre que le quatrième enfant impliqué dans le chavirement d’une pirogue samedi en Guyane, sur le fleuve Maroni, a été retrouvé sans vie.
Le colonel Laurent Rouchouse, le deuxième responsable de la gendarmerie en Guyane, a confirmé que les quatre victimes étaient des frères et sœurs de la même famille, mais il n’a pas pu fournir les âges exacts. Les corps des trois premiers enfants ont été découverts le dimanche suivant le chavirement de la pirogue taxi reliant Maripasoula à Saint-Laurent-du-Maroni via le fleuve frontalier du Suriname. Selon le maire de Grand-Santi, Félix Dada, la pirogue transportait environ une vingtaine de personnes, rapportent Le Parisien et d’autres médias français.
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La pirogue a chaviré en descendant le saut Poli Goudou, réputé pour sa dangerosité et situé à environ une demi-heure de Grand-Santi, comme l’a expliqué le maire. Bien que tous les passagers aient atteint la rive en sécurité, les quatre enfants, dont les corps ont été rendus à la famille pour les obsèques, n’ont pas survécu. La gendarmerie a confirmé ces informations, tandis que le parquet a lancé une enquête pour homicides involontaires. Bien que le fleuve Maroni soit officiellement considéré comme non-navigable, il est fréquemment utilisé par des milliers de personnes au quotidien. Cette région isolée de la Guyane, inaccessible par le réseau routier, peut être atteinte uniquement par avion ou pirogue.
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