Après l’annonce de la suppression d’un millier d’emplois par General Electric dans la ville de Belfort, le maire de la ville s’est exprimé au micro de RTL, mercredi 29 mai.
General Electric emploie près de 4 300 personnes à Belfort, dont 1 900 personnes dans l’entité turbine à gaz. Pourtant, mardi, le groupe américain a annoncé un plan social consistant à supprimer plus d’un millier d’emplois sur le site, dont 800 dans la branche turbines à gaz et 250 au sein des services supports.
En réaction à cette déclaration, le maire de la ville, Damien Meslot, s’est adressé au président de la République ce mercredi 29 mai. "Je souhaite que le gouvernement s’engage fortement pour faire pression sur General Electric pour que les engagements soient tenus", a-t-il dit. L’édile a souligné que ces derniers étaient bien clairs lors du rachat de la partie énergie d’Alstom par le groupe. Le but était de "créer 1 000 emplois supplémentaires".
Damien Meslot a par ailleurs rappelé que le patron actuel du groupe en France est l’ex-conseiller économique d’Emmanuel Macron. Il demande alors à ce dernier de "faire pression" sur la firme américaine. Évoquant l’importance d’assurer un avenir au millier d’employés qui seront impactés par ce plan social, le maire de Belfort a attribué cette responsabilité au président de la République.
>>> Retrouvez toute l’actualité en métropole sur Linfo.re