À Saint-André, sur l’exploitation familiale de la famille Grondin, l’heure est à la récolte. Gertrude et son fils Nicolas ont ramassé ce matin 1 tonne de bringelles destinée à être vendu sur les marchés forains de l’île.
Cette saison, moins bonne que l’année dernière, reste fructueuse.
"Nous peut dire que là nous fait une bonne récolte, mais l’année dernière té mieux".
Les bringelles de la famille Grondin ont subi la sécheresse, particulièrement persistante cette année.
"Par rapport à la sécheresse, n’a un manque d’eau à Saint-André, donc nous subit ça de plein fouet. Là, nous lé en train mettre en place un système d’irrigation en place. Nous l’a mette des boutures au niveau des troncs des bringelles, de manière à bien arroser le pied, comme ça nous évite un peu la casse".
Le secret d’une bonne récolte pour le producteur de Bringelles : "Beaucoup d’eau, un sol bien préparé et un peu de chance".
"Quand nous prend un plan de bringelle, nous mette’ en terre, il faut attendre 3 mois avant la première récolte. Et lors de la première récolte, nous n’a 6 mois pou récolter et aprés, il faut nous n’a toujours un autre carreau de bringelles qui reprend la relève pour ne pas avoir de manque".
Actuellement en récolte, Gertrude et Nicolas prépare également un nouveau sol pour accueillir une autre parcelle de bringelles.
Impactés par la période de confinement, avec la fermeture des marchés, les stocks n’ont pas pu être écoulés :
"Pendant trois semaines, n’a pas pu récolter, les pieds l’a dépéris, l’a crevé. Toutes les bringelles nous té obligé de jeter".
La récolte d’aujourd’hui sera à retrouver sur les étals des marchés de Saint-André et Saint-Benoît dès ce vendredi.