L’agresseur est mis en examen après avoir étranglé son professeur d’anglais, vendredi 6 novembre dernier dans un lycée de Reims.
L’agresseur est mis en examen après avoir étranglé son professeur d’anglais, vendredi 6 novembre dernier dans un lycée de Reims.
Les faits datent de vendredi dernier quand un lycéen de 15 ans a étranglé son professeur d’anglais lorsque celui-ci se trouvait seul dans la salle de classe.
L’agresseur mineur a été mis en examen samedi 7 novembre pour violences volontaires sans incapacité totale de travail sur une personne chargée de mission de service public, informe RTL.
Selon le procureur de la République de Reims, cet incident est survenu au lycée Jean Jaurès de Reims (Marne). Le fonctionnaire a aussi indiqué que le professeur a pu se libérer de l’étreinte de l’élève en jetant une table vers lui.
Le parquet, quant à lui, a souligné qu’"un enseignant était physiquement agressé par un de ses élèves, sans raison apparente", rapporte France 3 Grand Est.
L’académie de Reims a rapporté les faits, lundi 9 novembre, en racontant que : "L’enseignant a réussi à se sauver pour donner l’alerte". La police est ensuit "intervenue" très rapidement et "a auditionné l’élève qui est exclu de l’établissement en attendant un conseil de discipline", a également commenté l’académie. La direction de l’établissement scolaire, quant à elle, est étonnée "que ce soit un prof si gentil qui se soit fait agresser".
Lors de sa garde à vue, le lycéen n’a pas donné des précisions sur les motifs de son geste. Il a, par ailleurs, nié un quelconque lien entre son agression et l’assassinat par décapitation de Samuel Paty ou encore la minute de silence en hommage au professeur décapité. L’adolescent était peu loquace lors de son audition, mais il a jugé les actes récents d’"incidents très graves". Il aurait souligné que "les autorités prennent toutes les mesures nécessaires pour endiguer ce phénomène".
Le lycéen de 15 ans, de nationalité lettone, est bon élève. Il est de confession musulmane et pratique assidûment sa foi. Des éléments de l’enquête ont tout de même été communiqués au parquet national antiterroriste.
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