Beaucoup de voix s’opposent à la future loi sur le Renseignement qui doit être examinée aujourd’hui par les députés. Elle est décrite par certains comme étant une légalisation de la surveillance totale.
"Ça dépend des personnes, s’ils ont quelque chose à cacher, c’est leur décision, mais moi je n’ai rien à cacher".
Damien n’y voit pas d’inconvénient, mais pourtant cette loi n’est pas accueillie favorablement par tout le monde.
"Je pense qu’on est déjà trop étiquetté, trop de numéro, trop de tout ça. En plus ils se permettent de mettre des écoutes téléphoniques chez les particuliers sans nous demander notre avis, où va-t-on ? Je pense qu’Internet suffit déjà largement à nous espionne" estime un homme, plus méfiant.
Suite aux attentats récemment perpétrés sur le territoire français, le gouvernement veut pouvoir favoriser une surveillance massive de l’ensemble de la population afin d’éviter les menaces terroristes. Mais aussi pour protéger l’intérêt public et l’intérêt économique et scientifique de la France.
"Nous ce que nous voudrions c’est que ça soit toujours le juge judiciaire, dans le cadre d’une information judiciaire, qui est garant des libertés, qui est en dehors du pouvoir politique, qu’il soit législatif ou exécutif, qui autorise ces moyens d’investigation extrêmement importants", expose Elisa Mallard, juge et représentante du syndicat de la magistrature.
En Métropole, le projet de loi suscite de nombreuses critiques. Des institutions comme la ligue des droits de l’Homme, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, ainsi qu’Amnesty International émettent des réserves sur ce projet de loi examiné en procédure d’urgence.