La photo dévoilée par l’Insee ce mardi 28 avril montre une amélioration de la qualité des logements notamment en termes de gain de surface.
En majorité, l’Insee révèle de bonnes nouvelles dans sa photo publiée ce mardi concernant les conditions de logement en France malgré quelques points d’achoppements.
Plus d’espace par personne
Comparé à la situation il y a trente ans passés, chaque personne dispose aujourd’hui de plus d’espace, près de 10 m2 en moyenne, dans le parc de résidences principales qui s’élevait à 28 millions d’unités fin 2013. Toutefois, la surface est toujours la même à 91 m2 sur les 7 dernières années. Par ailleurs, le nombre de pièces par individu a connu une évolution en passant d’1,5 à deux en moyenne dans les maisons, et d’1,3 à 1,5 dans les appartements. En somme, l’âge détermine le gain de place car les personnes âgées de plus de 65 ans possèdent en moyenne 60 m2 par personne contre la moitié pour les moins de 30 ans.
La qualité des logements
La qualité des logements elle aussi a connu une nette amélioration. A l’heure actuelle, seuls 6% des ménages considèrent leurs conditions de logement insuffisantes contre 15% dans les années 1970. Toutefois, certains indicateurs sont restés au même niveau pour ne citer que la part des propriétaires de leur logement (58%) qui a très peu évolué au cours des dix dernières années. Ainsi, ceux qui ont achevé le remboursement de leur emprunt immobilier sont toujours relativement âgés de 65 ans en moyenne.
Plus de des demandeurs d’un HLM
Bien que 80% des Français aient réalisé leur rêve de vivre dans une maison à eux, il apparaît que la liste des demandeurs d’un HLM continue de s’allonger entre 1,2 million en 2006 contre 1,4 million actuellement. En tout, "5,1% des ménages ont déposé un dossier pour décrocher un logement social, contre 4,3% en 2001 et 3,4% en 1984", commente Le Figaro. Et pour preuve, les loyers sont toujours très chers et les coûts de la pierre très élevés. Une autre mauvaise nouvelle, 2,7 millions de ménages, soit 8,5% d’entre eux à part les étudiants, vivent en situation de surpeuplement. La situation est surtout flagrante à Paris où elle touche 21% des ménages.