Les réels mécanismes qui expliquent l’apparition d’un cancer du pancréas sont encore mal connus. Pour l’instant le tabagisme et l’hérédité ont été prouvés comme facteurs certains.
Le
tabagisme est une cause incontestable du développement du cancer pancréatique. Un fumeur risque trois fois plus d’être atteint de ce cancer qu’un non-fumeur. Ce risque augmente avec l’importance et la durée de la consommation, mais il faut savoir qu’il diminue en cas d’arrêt du tabac.
L’alcool est parfois à l’origine d’une pancréatite chronique, communément appelée inflammation du pancréas qui favorise le développement du cancer. A propos de l’alimentation, son rôle fait toujours l’objet d’étude mais il est avancé qu’un régime trop riche en graisses animales pourrait jouer un rôle très important dans l’apparition du cancer pancréatique.
Un facteur héréditaire intervient dans un faible nombre de cas de cancer du pancréas. Ce facteur se manifeste par l’existence d’une prédisposition limitée au cancer du pancréas (gènes en cause toujours inconnus.) ou une prédisposition à d’autres types de cancers.
Si de nombreux cas de cancers pancréatiques sont présents dans une même famille, il est nécessaire de demander l’avis d’un « oncogénéticien », un généticien spécialisé dans le cancer. Ce médecin évalue le risque familial et prodigue des conseils de préventions adaptés.
Symptômes typiques
Le plus souvent, la peau devient jaune. Il s’agit de la jaunisse qui est aussi appelée ictère. Il s’explique par l’engorgement de la voie biliaire. Autrement dit, des composants de la bile réussissent à circuler dans le sang et donne à la peau cette teinte particulière. La jaunisse entraîne également des démangeaisons cutanées. Les urines deviennent foncées et les selles sont décolorées.
L’autre signe typique est la douleur abdominale. Elle est assez intense et ne se soulage qu’avec des antalgiques courants. Cette douleur irradie au niveau du dos.
Comme toute maladie grave, elle altère également l’état de santé générale : amaigrissement, fatigue chronique …
En cas de doute, n’hésitez pas à consulter votre médecin.