Après avoir perdu un fils dans l’incendie de son appartement en 2006, Tristan craint aujourd’hui pour la sécurité de son petit garçon âgé de 4 ans. L’homme qui réside dans un logement HLM du Port depuis un mois veut dénoncer l’absence de système de sécurité anti-incendie. Inquiet, ce père de famille avoue même se sentir abandonné par les gestionnaires du bâtiment.
A 41 ans, Tristan est un père inquiet. En 2006, alors qu’il occupait un logement social à Saint-Benoit, le chef de famille a perdu son fils Frankie dans l’incendie de son appartement. La victime était alors âgée de 14 ans. A l’origine du drame survenu le jour de la Saint-Valentin, une bougie mal éteinte. Le jeune adolescent est mort asphyxié dans le placard où il s’était réfugié pour échapper aux flammes.
Depuis ces événements tragiques, Tristan a changé de domicile à plusieurs reprises, mais ses problèmes ne sont toujours pas réglés pour autant. Dans l’appartement où il vit actuellement avec sa compagne et le petit Christopher âgé de quatre ans, Tristan voit chaque jour des fuites d’eau menacer le système électrique.
Outre les défaillances techniques relevées dans son habitation, Tristan dénonce l’absence totale d’extincteur et de lance à incendie, de façon plus générale. La loi contraint les propriétaires de telles résidences à mettre à la disposition de leurs locataires des moyens de défense efficaces et homologués contre le feu. Ces installations permettent souvent de sauver des vies, ou du moins de contenir le sinistre.
Tristan qui se dit blessé et abandonné par les gestionnaires de son bâtiment craint de perdre un autre fils dans un accident domestique. En interpellant les médias, le père de famille veut confronter les responsables de ces logements sociaux à leurs responsabilités.