Les manifestations contre la réforme des retraites font mal au secteur pétrolier. 11 des 12 raffineries en France ont été touchées par le mouvement qui s’ajoute à la grève des raffineries de l’Etang de Berre dans le cadre de la grève du Port de Marseille.
De leur côté, L’Union française des industries pétrolières (UFIP) a assuré qu’il n’y avait pas lieu de paniquer. "Pour le consommateur, ça ne change rien car les dépôts de distribution continuent à fonctionner", a affirmé Jean-Louis Schilansky, président de l’UFIP. Quoiqu’il en soit en soit, les automobilistes se sont déjà rués vers les stations-service ces derniers jours et le niveau des cuves baisse sensiblement. L’UFIP appelle donc la population à garder son calme en indiquant que "tout mouvement de panique irait dans le mauvais sens". Néanmoins, Jean-Louis Schilansky évoque déjà les stocks stratégiques de derniers recours qui représentent 98,5 jours de consommation soit près de 2 mois de réserve de carburant. Le président de l’UFIP a précisé que seul le gouvernement est habilité à débloquer ces stocks qui ont été utilisés pour la dernière fois en 2005 à la suite de l’ouragan Katrina.