L’hôpital Émile Roux au Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire, a cessé le surdosage de rayonnements ionisants de son unité de radiothérapie externe. Celui-ci durait depuis 2018.
Selon le directeur de la stratégie du centre hospitalier Émile Roux au Puy-en-Velay, dans la Haute-Loire, le surdosage a été découvert durant un contrôle qualité dans le cadre de la modernisation du service de radiothérapie, le 24 juin dernier.
Le surdosage de rayonnements ionisants générés par un accélérateur de particules est utilisé pour détruire les cellules cancéreuses. Cédric Ponton a expliqué que l’erreur a été classé au niveau 1 sur l’échelle ASN-SFRO des événements en radiothérapie, graduée de 0 à 7, par l’Autorité de sûreté nucléaire.
L’ASN a mentionné un surdosage de 1 à 2 %. Toutefois, elle a ainsi demandé à l’établissement de recalculer les dosimétries de tous les patients concernés pour s’assurer de l’absence de conséquences cliniques.
"Après vérification, le surdosage a été appliqué à 134 patients qui y ont suivi des traitements de radiothérapie externe pour des cancers dans la région crânienne ou ORL", a précisé la direction de l’hôpital.
L’hôpital va adresser un courrier à ces patients pour les rassurer. Il souhaite ainsi leur dire que le surdosage n’a pas eu d’impact sur leur santé, leur traitement et sa prise en charge
"La prochaine mise en place d’un Comité de retour d’expérience (Crex) devrait aboutir à un renforcement des contrôles internes", a conclu l’établissement.
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