Le Parti Socialiste organisait ce dimanche 27 février son premier meeting dans le cadre des élections cantonales. Rassemblées au cinéma Cristal, à Saint-Benoit, les figures de proue du parti ont présenté les grandes lignes de leur programme et affiché une union totale.
Un mois jour pour jour avant le second tour des élections cantonales, le PS lance officiellement sa campagne. Ce matin, à Saint-Benoit, les partisans ont pu entendre les candidats s’exprimer et prendre connaissance de leur programme baptisé "Un toit, un emploi et un avenir pour tous les Réunionnais".
Le programme défendu par le PS veut mettre l’accent sur le volet social, en créant une rupture avec les politiques gouvernementales et régionales menées par la majorité. Comme l’indique le Maire de Saint-Denis et Premier Secrétaire du Parti Socialiste Gilbert Annette, "la stratégie du PS est celle de l’union des forcesd e progrès pour battre l’UMP et mettre en place un programme autour de la solidarité".
Siégeant actuellement au sein de la majorité de Nassimah Dindar, le Parti Socialiste part en campagne avec deux partis plus modestes : le MRC et le PSR. Après le premier tour, il s’alliera au Parti Communiste, voire aux écologistes. Mais si la stratégie annoncée de l’union de la Gauche est claire, personne ne semble savoir si Nassimah Dindar conservera son poste de Présidente du département, en cas de victoire de la Gauche.
Selon Jean-Claude Fruteau, Député-Maire de Saint-Benoit, "l’important n’est pas la personnalité qui préside mais la politique que l’on va mener". Laurence Lougnon, candidate sur le 3ème canton, considère que "pour faire passer une politique socialiste, le Président du Conseil général doit être socialiste".
Divisés sur la compatibilité de l’actuelle Présidente du Département avec le programme socialiste, les dirigeants et les 14 candidats du PS s’accordent sur un point : la question de la présidence ne se posera qu’après les élections.