Les autorités seychelloises travaillent actuellement sur une législation bien plus adaptée aux projets de forages pétroliers qui vont débuter dès le mois de mai dans les eaux de l’archipel.
L’idée que les Seychelles puissent devenir un producteur et exportateur majeur de l’or noir ne relève plus de l’illusion. Cela pourrait intervenir dans un très proche avenir.
Depuis qu’une société de prospection basée à Dubaï a annoncé en 2010 l’éventuelle présence d’un gisement pétrolier« géant » dans les eaux seychelloises, « de nombreuses entreprises nous ont approchés », affirme Eddy Belle, directeur général du régulateur PetroSeychelles, société d’exploration créée en 2012 par le président seychellois James Michel.
Seulement, « elles devront attendre la fin avril pour soumettre leurs propositions. (…) D’ici là, nous aurons mis à jour notre législation, ce qui est nécessaire pour assurer un bon accord pétrolier, ainsi qu’un nouveau régime fiscal », précise-t-il sur Malango Actualité.
A partir du mois de mai donc, les compagnies qui sont intéressées peuvent déposer leur dossier. Une fois la soumission faite, les autres entreprises disposent de 90 jours pour faire une « offre concurrente ».
Deux compagnies sont autorisées à ce jour à effectuer des travaux d’explorations au niveau de l’archipel. Afren Plc, la première, est une société cotée à la bourse de Londres et présente au Kenya, en Tanzanie ainsi qu’à Madagascar. Elle pourra commencer les forages une fois que l’analyse des données sismiques 3D effectuées sur deux zones d’une superficie totale d’environ 14,319 km² aura été bouclée.
La deuxième compagnie, le WHL Energy, est basée en Australie. Celle-ci va intervenir sur un site de quelque 21.426 km², susceptible de fournir jusqu’ à 3,45 milliards de barils. Actuellement, WHL Energy est en quête de partenaires financiers pour pourvoir démarrer les travaux.