RAPPICC, la nouvelle structure dédiée à la lutte contre la piraterie est désormais opérationnelle. Basée aux Seychelles, elle réunira des experts britanniques, seychellois, tanzaniens, américains et mauriciens.
Lors de la conférence sur la Somalie organisée à Londres en février 2012, le gouvernement britannique et la présidence seychelloise avaient signé un accord de coopération pour la mise en place d’un centre anti-piraterie.
Cette structure, baptisée RAPPICC ou Regional Anti-Piracy Prosecutions Intelligence Co-ordination Centre, va contribuer au recueil des preuves contre les réseaux de financement occulte de la piraterie, afin de mieux les démanteler.
Le Royaume-Uni a déboursé £ 550.000, soit quelque 631.354 euros pour le projet tout en fournissant un sous-directeur et un officier de liaison spécialisé dans le renseignement. De leur côté, les Pays-Bas vont injecter 300 000 euros tandis qu’Interpol et Eunavfor, la force navale européenne, appuieront le RAPPICC dans l’exécution de sa mission.
Cette structure sera aussi d’une grande aide pour les autres agences déjà existantes dans la mise en application des textes en vigueur, comme l’a expliqué en juin 2012 le diplomate seychellois Claude Morel. Elle aura ainsi la lourde tâche de rassembler tous les éléments nécessaires pour l’émission des mandats d’arrêt internationaux et la traduction en justice de tout individu finançant les réseaux.