Dans la poursuite de la lutte anti-piraterie, les gardes-côtes seychellois sont en formation, une initiative commune des autorités locales et des deux missions européennes, EUCAP Nestor et Atalante.
Une rencontre a eu lieu cette semaine entre le président seychellois James Michel et une délégation européenne composée du chef de la mission civile EUCAP Nestor, l’Amiral Jacques Launay, le Commandant-adjoint des opérations de la force Atalante-EUNAVFOR , le Contre-amiral Eric Dupont, ainsi que de la diplomate française, Geneviève Iancu et le Haut-commissaire britannique, Lindsay Skoll.
Durant son intervention, James Michel s’est réjoui des résultats acquis jusqu’ici en termes de lutte anti-piraterie. « La lutte contre la piraterie maritime a enregistré de nombreux succès grâce aux efforts conjugués de tous les partenaires. Les attaques sont de moins en moins nombreuses », a-t-il indiqué.
Ces avancées ne devraient pas pour autant entamer la vigilance de toutes les parties engagées dans cette cause, devait noter le président seychellois. Selon lui, ces dernières ne devrait pas « baisser la garde parce que les pirates peuvent refaire surface à tout moment et troubler la circulation maritime dans les eaux seychelloises ».
Pour leur part, la délégation européenne n’a pas manqué de souligner l’importance du rôle avant-gardiste joué par Seychelles dans cette lutte contre la violence maritime, rapporte la présidence seychelloise sur le site nation.sc. Le but de cet exercice de formation d’une semaine est justement de renforcer la capacité des gardes-côtes seychellois afin qu’ils répondent encore plus efficacement à la mission qui leur incombe.
« Les Seychelles sont un des pivots de notre implantation régionale…. l’action des Seychelles est primordiale et elle est un révélateur de ce qu’il faut faire et de ce que l’on peut faire dans la région, depuis que la lutte contre la piraterie a pris une forme résolue au niveau de l’Union Européenne », a souligné l’Amiral Launay.
Plusieurs pays membres de l’Union européenne assistent régulièrement les gardes-côtes seychellois dans leur mission. Entre autres, la France qui en mars, a initié ces derniers aux techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR ou combat au corps à corps) et aux moyens de sécuriser un navire piraté.