Avec deux quotidiens, trois hebdomadaires, un trihebdomadaire, trois stations de radio et une chaîne de télévision nationale, l’archipel dispose d’un climat jugé sûr pour les journalistes.
Les Seychelles ont gagné sept places dans la dernière édition de l’indice annuel mondial sur la liberté de la presse, publié jeudi dernier par Reporters sans frontières, rapporte le site seychellesnewsagency.com aujourd’hui. Cependant, les experts des médias du plus petit Etat d’Afrique, avec sa population de 90 000 habitants, affirment qu’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la liberté des médias dans le pays.
L’archipel est classé 96e dans l’indice de 2015 de RSF. Ce dernier s’est basé sur les cas des journalistes tués, censurés et harcelés dans un total de 180 pays à travers le monde entre le 15 Octobre 2013 et 14 Octobre 2014. En 2014, les Seychelles étaient classées à la 103e place. Au mois de juin de l’année dernière, la visite aux Seychelles de Cléa Khan Sriber, directrice du bureau de RSF, a sans doute contribué à rehausser quelque peu les résultats de 2015, bien que Cléa Khan Sriber avait noté que les maisons de presse seychelloises étaient "polarisées et partisanes".
Ibrahim Afif, le président de la Commission des médias seychellois, a déclaré qu’il était "heureux que les Seychelles aient progressé dans le classement", mais a affirmé qu’il y avait encore "beaucoup à faire avant que nous puissions atteindre le sommet".
Les trois pays africains considérés comme ayant la presse la plus libre sont la Namibie, le Ghana et le Cap Vert, positionnés respectivement à la 17ème, 22ème et 36ème place des classements mondiaux.