Illustration/SIPA
La CGT Ma veut faire coïncider la date du référendum avec la prochaine venue de la ministre des outre-mer Annick Girardin à Mayotte.
Aucune date n’a encore été communiquée, mais le vote pourrait avoir lieu au cours du mois de mai. Le collectif et l’intersyndicale envisagent "activement" d’organiser un référendum afin de connaître l’avis des Mahorais sur les mesures à adopter pour Mayotte. Salim Nahouda, leader de la CGT Ma a précisé que le travail effectué par les missionnaires ne correspond pas à leurs attentes. "Les réponses données ne sont pas à la hauteur de ce que la population attend", a-t-il renchéri.
Salim Nahouda espère organiser le référendum dans deux semaines. Le CGTiste souhaite en effet que la consultation populaire soit effectuée en parallèle avec la venue de la ministre Annick Girardin dans le département. Le leader de la CGT Ma a souligné que le vote permettra de démontrer la force des Mahorais qui ne laissent pas tout faire, car leurs ancêtres se sont battus. "Il y aura plusieurs questions et des explications sur la politique du gouvernement dans notre département, sur la sécurité, le développement et l’immigration", a développé le responsable cité par le Journal de Mayotte. A l’heure actuelle, la question à poser n’est pas encore décidée et il se pourrait qu’elle soit multiple, a-t-il indiqué.
Le référendum a pour objectif principal de savoir si la population mahoraise adhère aux 101 mesures proposées, a fait savoir Salim Nahouda. "Le but est de sensibiliser la population et d’alerter les Mahorais sur la politique de Paris contre notre statut", a poursuivi le syndicaliste.
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