Hier, le contrôleur général des lieux de privation de liberté Jean-Marie Delarue a déploré les conditions "indignes" de détention et de rétention des prisonniers dans la maison d’arrêt de Majicavo et dans le centre de rétention administrative (CRA) de Pamandzi à Mayotte. Des recommandations ont été publiées aujourd’hui au journal officiel.
La Maison d’Arrêt de Majicavo située en Grande Terre et le Centre de Rétention administrative (CRA) de Pamandzi en Petite Terre ont été visités en mai et juin 2009 par plusieurs contrôleurs du contrôle général, selon deux textes signés par Jean-Marie Delarue.
Selon le contrôleur général des lieux de privation de liberté Jean-Marie Delarue, la maison d’arrêt de Majicavo fait l’objet d’une "suroccupation chronique et dramatique", avec un "taux d’occupation" lors de la visite, de "294% au quartier adulte 2 et de 333% au quartier fin de peine". Ces "conditions indignes imposées aux détenus[...] ne sauraient perdurer jusqu’à l’extension de la maison d’arrêt prévue en 2014 ou 2015", recommande-t-il.
Limiter au maximum le temps d’enfermement, améliorer les conditions d’hygiène, mener une réflexion sur l’alimentation, mieux utiliser l’accès à la bibliothèque, mettre en oeuvre des mesures alternatives à l’incarcération des mineurs sont autant de recommandations soulignées par Jean-Marie Delarue.
S’agissant du Centre de Rétention Administrative de Pamandzi, Jean-Marie Delarue dénonce "les conditions d’hébergement indignes", avec le jour de la visite, "140 personnes, adultes et enfants", dans "deux salles de rétention dont la surface cumulée est de 137m2". Absence de lit, manque de natte de couchage, personnes vivant dans une "grande promiscuité et sans la moindre intimité", pas d’accès libre aux toilettes et points d’eau pour les hommes, absence de distribution de produits d’hygiène sont les principaux constats réalisés par les contrôleurs.
Source : AFP et Lefigaro.fr
La Maison d’Arrêt de Majicavo située en Grande Terre et le Centre de Rétention administrative (CRA) de Pamandzi en Petite Terre ont été visités en mai et juin 2009 par plusieurs contrôleurs du contrôle général, selon deux textes signés par Jean-Marie Delarue.
Selon le contrôleur général des lieux de privation de liberté Jean-Marie Delarue, la maison d’arrêt de Majicavo fait l’objet d’une "suroccupation chronique et dramatique", avec un "taux d’occupation" lors de la visite, de "294% au quartier adulte 2 et de 333% au quartier fin de peine". Ces "conditions indignes imposées aux détenus[...] ne sauraient perdurer jusqu’à l’extension de la maison d’arrêt prévue en 2014 ou 2015", recommande-t-il.
Limiter au maximum le temps d’enfermement, améliorer les conditions d’hygiène, mener une réflexion sur l’alimentation, mieux utiliser l’accès à la bibliothèque, mettre en oeuvre des mesures alternatives à l’incarcération des mineurs sont autant de recommandations soulignées par Jean-Marie Delarue.
S’agissant du Centre de Rétention Administrative de Pamandzi, Jean-Marie Delarue dénonce "les conditions d’hébergement indignes", avec le jour de la visite, "140 personnes, adultes et enfants", dans "deux salles de rétention dont la surface cumulée est de 137m2". Absence de lit, manque de natte de couchage, personnes vivant dans une "grande promiscuité et sans la moindre intimité", pas d’accès libre aux toilettes et points d’eau pour les hommes, absence de distribution de produits d’hygiène sont les principaux constats réalisés par les contrôleurs.
Source : AFP et Lefigaro.fr