Le 19 octobre dernier, Ali El Anziz décédait en marge des manifestations contre la vie chère à Mamoudzou. Plusieurs témoins ont affirmé que l’homme avait reçu un tir de flash-ball. La première autopsie avait mis en évidence un massage cardiaque inapproprié. Les résultats de la contre-expertise, dévoilés hier, ont conclu à une mort naturelle, provoquée par une myocardite aigûe. Non convaincue par les résultats de cette expertise, la famille du défunt dispose d’un mois pour demander un nouvel examen.