Illustration - SIPA
Conformément aux directives européennes, l’Agence Régionale de Santé ou ARS effectue tout au long de l’année des contrôles sanitaires sur les plages désignées par les mairies en tant que zone de baignade. Elle a conclu un bilan positif des eaux de baignades durant la saison 2017-2018.
Les plages de Mayotte sont toujours fréquentées en raison des températures au-dessus des 25° quasiment toute l’année. L’ARS ne manque pas de faire des contrôles sanitaires sur les zones de baignade tout au long de l’année. Selon l’Agence, relayée par Mayotte.orange, la saison 2017-2018 a particulièrement été positive. Sur 43 sites de baignade contrôlé, 9 plages ont une qualité de l’eau qualifiée d’excellente, 21 sont qualifiées de bonnes, suffisantes pour 6 et 7 comme insuffisantes.
L’ARS Océan Indien fait des prélèvements d’eau sur chaque site tous les mois. Ils sont ensuite analysés par le laboratoire départemental pour rechercher des indicateurs bactériologiques de contamination fécale. Il faut voir enfin si la quantité de bactéries ne dépasse pas les limites de qualité fixées par la réglementation.
Cette année, le nombre de plages contrôlées est passé de 44 à 43, à cause des difficultés d’accès à la plage de Domonyombé. "Les 587 analyses bactériologiques effectuées dans l’année, sont qualifiées de bons à 81%, de moyens à 13 % et de mauvais à 6 %", a fait savoir l’Agence.
Si l’ARS OI a demandé au maire de fermer temporairement les plages suivantes, elles ont été rouvertes, à savoir Plage des 3 Baobabs à Bouéni, Plage de Mliha et Ambato à Mtsangamoudji, Plages de Sandravoingi et Vantail à Pamandzi, Plages de Longoni, Plage de Iloni à Dembeni, Plage de Mtsangabeach à Sada, Plage de Mbouini et Mronabeja à Kani-Kéli, etc.
Les mairies ont l’obligation d’informer le public tout au long de l’année sur la qualité des eaux de baignade. Des informations qui permettront aux usagers de s’autoprotéger. D’ailleurs, il faut que les communes affichent les bulletins d’analyses en Mairie.
Les mauvais résultats sont surtout compris entre octobre et février. Cela s’explique par les pluies qui lessivent les ravines et canaux d’eaux pluviales accueillants déchets et rejets d’assainissement. Il est recommandé d’éviter la baignade 72h après un épisode pluvieux.
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