Les infirmiers de l’hôpital de Dzaoudzi, en sous-effectif ne parviennent plus à s’occuper des immigrants admis au centre de rétention administratif. Submergés, ils réclament la création d’une unité spécifique.
Le personnel hospitalier de Dzaoudzi crie au ras-le bol. Devant se charger de la consultation des immigrés clandestins alors qu’ils sont déjà en sous-effectif, les infirmiers de l’hôpital se sentent totalement débordés et interpellent les autorités compétentes.
« Il y a une semaine, une collègue seule a dû s’occuper d’ausculter 180 personnes dans la journée », s’est plaint l’un d’eux, rajoutant qu’ils sont souvent amenés à aller au-delà de leurs qualifications étant donné que les médecins urgentistes n’interviennent « qu’en cas de nécessité » et « souvent à distance ».
« Moi je refuse de mettre la vie de mes collègues en danger, s’il y a un infirmier, il doit il y avoir un médecin », a-t-il souligné entre autres.
Selon mayotte.orange.fr, le problème de Mayotte s’explique surtout par un désert médical, un phénomène bien récurrent dans les zones reculées et rurales de l’Outre-mer.