Un premier cas a été dépisté à Mayotte samedi dernier. Il s’agit selon les autorités d’un cas « non grave » touchant un enfant venu de la Réunion pour passer ses vacances dans l‘île. « Un cas non grave, cela signifie que la maladie suit son cours normalement », explique le docteur Guy Lajoinie, inspecteur à la Direction des affaires sanitaires et sociales de Mayotte. Aucune propagation du virus n’a encore été enregistrée.
L’enfant, qui suit un traitement contre la grippe, « se porte bien » et « seules des mesures de protection concernant son entourage ont été mises en place », indique la préfecture. Les services de la direction des affaires sanitaires et sociales se sont rendus sur place « afin de rassurer la famille ».
Selon le docteur Guy Lajoinie, les autorités sanitaires n’ont pas recensé d’autre cas depuis cette découverte. Pour l’heure, « nous n’avons pas plus de craintes que dans n’importe quel autre département de Métropole », assure-t-il. « C’est une grippe fortement contagieuse mais dont la mortalité est faible. Nous nous inquièterons plus, quand la maladie sera plus virulente ».
Au niveau mondial, la mortalité de la grippe A est faible. Dans la majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète.
Malgré tout, les autorités sanitaires de Mayotte sont sur le qui-vive depuis plusieurs semaines. « On pourra obtenir tous les crédits que l’on veut pour cette maladie », affirmait récemment un médecin travaillant dans l’île.
Selon le dernier bulletin épidémiologique du gouvernement français datant du 28 juillet, « depuis l’arrivée du virus sur le territoire métropolitain, seuls 4 patients ont nécessité un recours aux soins intensifs. Tous ont eu une évolution favorable. Aucun décès n’a été signalé et la maladie reste à ce jour bénigne. Dans les Antilles et en Guyane, aucun nouveau cas n’a été confirmé. Dans le monde, la diffusion du virus continue de progresser, sans changement majeur ces derniers jours. »
Source:Malango actualité
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