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L’immigration clandestine prend de plus en plus d’ampleur dans le 101e département français.
La Mayotte est le théâtre d’une immigration clandestine de grande ampleur. En 2015, l’île abrite 230 000 habitants dont 41% des adultes sont étrangers. Dans la tranche d’âge des 25-34 ans, 52% de la population sont de nationalité étrangère. La moitié de ces étrangers sont des migrants illégaux en provenance
notamment des Comores.
Les migrants comoriens essayent de gagner Mayotte en embarquant à bord des kwassa-kwassa, des frêles embarcations de pêche originaires des Comores. Plusieurs femmes attendant un bébé tentent la traversée pour bénéficier du droit de sol. Des accidents mortels se produisent souvent lors de ces traversées périlleuses.
A Mamoudzou, la plus grande ville de Mayotte, le service maternité des centres hospitaliers est souvent saturé. Près de 12 000 naissances par an y sont enregistrées, un record pour l’ensemble des pays de l’Union européenne.
En 2015, pas moins de 19 000 reconduites à la frontière ont été ordonnées par la préfecture de Mayotte. En parallèle, 9 900 passagers de kwassas-kwassas ont été interceptés.
Face à l’ampleur de l’immigration clandestine, les Mahorais ne cachent pas leur exaspération. Sur une période allant de décembre 2015 à juin 2016, les autorités se sont mises à multiplier les "décasages." Il s’agit de d’opérations de raids au cours desquels les migrants sont chassés de leurs habitations.
Les Mahorais mécontents tiennent les migrants comoriens responsables des cas de violences et de vols sur l’île. Ils les accusent aussi de saturer non seulement les hôpitaux de l’île mais aussi les écoles.
(Source : lefigaro.fr)
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