Illustration - SIPA
Mardi dernier, une triple évasion s’était produite au centre pénitentiaire de Majicavo. Le service de l’administration pénitentiaire a mené une enquête sur les causes de cette évasion.
Les responsables des forces de sécurité ont fait une réunion d’urgence après une triple évasion au centre pénitentiaire de Majicavo, dans le cadre d’une session de l’état-major de sécurité. Des enquêtes internes et externes ont été menées afin de trouver des solutions par rapport à ce problème de taille. Le service de l’administration pénitentiaire avait fait une conclusion sur les causes de cette évasion, une semaine après les faits.
Le site du journal DomTomNews avait relayé que des failles ont été constatées durant cette évasion. Ce qui aurait facilité la fuite des prisonniers de Majicavo mardi dernier. Selon les responsables, des manquements à plusieurs niveaux dans les dispositifs de sécurité et de surveillance ont été observés. Le système de vigilance humain n’a pas été performant et efficace au moment de l’évasion des trois détenus. La "défaillance humaine dans la surveillance des prisonniers qui se trouvaient en promenade" a également facilité cette fuite. Pareillement, le dispositif de vidéosurveillance du centre pénitentiaire de Majicavo n’avait pas lancé l’alerte.
Mais en plus des manquements du personnel de la prison de Majicavo, les matériels seraient également défaillants. En effet, les grillages et les fils de fer barbelés qui servent de remparts extérieurs pour la prison étaient censés être électrifiés. Ceux qui osent toucher les grillages auraient dû recevoir une décharge électrique de haute intensité. Or, au moment de l’évasion, ce dispositif de sécurité n’avait pas fonctionné. Par ailleurs, le seul hélicoptère de la gendarmerie qui devait faire régulièrement des rondes autour de la prison de Majicavo était en panne.
Les prisonniers en cavale font l’objet d’une chasse à l’homme. Les investigations battent leur plein et plusieurs pistes ont été exploitées. "On saura être patient. Tôt ou tard, on les reprendra", affirment les enquêteurs chargés de cette affaire.
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