Les affaires maritimes en charge de la coordination du sauvetage en mer à Mayotte ont été informées ce matin de la disparition en mer d’un pêcheur.
Comme rapporté par Le Journal de Mayotte, le navire de pêche, a quitté Koungou samedi 14 mars en direction du banc du Castor à 140 milles (260km) à l’Est de Mayotte. Il a ensuite été́ surpris dimanche dernier par des mauvaises conditions météorologiques mais en l’absence d’un des marins qui est tombé à la mer. Malgré des conditions défavorables, des recherches ont été immédiatement entreprises, par le navire de pêche, de nuit, mais aucune trace du marin. Selon nos sources, il n’avait ni vêtement à flottabilité́ intégrée (VFI) ni brassière de sauvetage.
Faute de moyen de radiocommunication adapté, l’alerte n’a pu être donnée qu’au retour sur Mayotte des pêcheurs ce mardi matin. La direction des affaires maritimes a donc été avisée près de 36 heures après la disparition en mer du pêcheur. "Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Réunion, sollicité, n’a pu que relayer l’information aux autorités de Madagascar et apporter son concours en diffusant des messages radio aux navires faisant dans la zone", a précisé la préfecture de Mayotte.
La préfecture a réitéré que la navigation des barques de pêche professionnelles est délimitée à une zone de 5 milles des côtes mahoraises et le port permanent du vêtement à flottabilité́ intégrée est obligatoire. "De manière générale les navigateurs doivent adapter leur matériel d’armement et de communication aux zones de navigation fréquentées", appelle de son côté la représentativité de l’Etat. À de telles distances de navigation dans l’océan Indien, le seul moyen d’émettre et recevoir une alerte de détresse est d’embarquer un matériel de communication satellite (Inmarsat).