Plages de Mayotte : une qualité des eaux bonne à 90%

LINFO.RE – créé le 31.12.2014 à 17h44 – mis à jour le 11.03.2016 à 14h17 - La rédaction

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L’Agence régionale de Santé a sorti son bilan sur la qualité des eaux de baignade avant les "traditionnels voulés" du nouvel an.

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Selon le deuxième bilan de l’ARS publie sur la santé des eaux de plages mahoraises, 29 sites de baignade ont subi un contrôle sanitaire cette année. Résultat : "les 339 analyses bactériologiques effectuées sont qualifiées de bonnes à 90%, de moyennes à 6% et de mauvaises à 4%", rapporte le Journal de Mayotte. Partant de ces chiffres, l’agence a pu répartir les sites étudiés en quatre catégories.

Dans la catégorie des eaux "excellentes" figurent les plages de Dzona, Sakouli, Ngouja sur Grande Terre, Faré et Moya sur Petite Terre ainsi que la plage de Ngouja. Par ailleurs, huit plages sont classées de catégorie "bonne" à savoir Musical, Bambo Ouest, Poulpe, Hanyoundrou, Iloni, Tanaraki, Longoni et les Badamiers. Dans la catégorie "qualité suffisante" se trouvent sept sites qui sont : le pendu, Jiva, Fouimboni, Tsoha, Mliha, Tahiti et les 3 baobabs. Enfin, il existe les plages dont la qualité des eaux est jugée "insuffisante" pour ne citer que Mtsagabeach, Sohoa, Nyambadao ou encore Dingua (Passamainty). Pour ces derniers, comptant huit au total, des tests sont souvent réalisés pour s’assurer qu’aucune pollution permanente ne détériore la qualité des eaux.

En 2014, 28 sites de baignade ont été contrôlés après la fermeture du site de la cascade de Soulou où la qualité de l’eau était fréquemment mauvaise. Tous les mois, l’ARS procède à des prélèvements d’eau sur chaque site qui seront ensuite analysés par le laboratoire départemental pour détecter d’éventuels indicateurs bactériologiques de contamination fécale. Outre ce travail, l’ARS a communiqué suite à la directive européenne, la liste de 21 sites de baignade à l’Union européenne le 30 juin dernier, et ce, après le recensement de tous les sites de baignade par les communes. Enfin, chaque commune recevra une étude vulnérabilité. Grâce à cet outil, les municipalités sauront comment mieux gérer leurs sites et ils pourront ainsi établir un calendrier des actions pour améliorer les situations.