325 emplois d’avenir est le quota fixé par l’Etat pour le département de Mayotte d’ici à 2013.
Sur les 9 000
emplois d’avenir prévus pour l’ensemble des DOM, 325 seront attribués à Mayotte pour 2012-2013 contre 5 000 pour le département de la Réunion. Un quota jugé trop peu par les dirigeants locaux mais qui pourrait être encore revu à la hausse selon Mayotte Hebdo.
Concernant le financement de ce dispositif, 75% seront à la charge de l’Etat et 25% par les communes. Un système qui s’applique sur l’ensemble du territoire mais qui avait fait l’objet d’une dérogation pour le cas de Mayotte.
Le 25 septembre dernier, le sénateur Mohamed Soilihi a déposé une requête spéciale auprès de la Chambre Haute, rejoignant l’idée globale de l’amendement fait par le député Boinali Saïd à l’Assemblée nationale quelques jours plus tôt.
« Le montant de l’aide de l’État, qui devrait s’élever en moyenne à 75 % du montant brut de la rémunération du jeune pendant trois ans, risque fort d’être insuffisant pour les collectivités mahoraises, qui ne disposent pas de fiscalité propre », avait avancé le sénateur.
Ce dernier a ainsi demandé au gouvernement,« à titre dérogatoire », d’exclure du champ d’application de cette participation minimale les collectivités de Mayotte, en raison de « leur situation financière très spécifique ».
Mais à en croire aux médias locaux, cette requête n’a donné lieu à aucune réponse jusqu’ici.
Sources : Mayotte Hebdo- nossenateurs.fr