Samedi dernier, après deux semaines de soins intensifs, l’un des quatre occupants de la Peugeot 104, ayant transporté des bombes à Ambohibao le 18 juillet dernier, a rendu son âme à l’hôpital.
« Anjatiana n’est pas du tout coupable », lancent quelques habitants d’Analamahitsy où Anjatiana y réside. « Il était dans cette voiture sans être au courant de rien », témoignent les autres.
D’après ses amis, venus en masse à la morgue de l’hôpital, Anjatiana a été piégé. Il ne connaît même pas le chauffeur de la Peugeot 104.
Sa mère affirme à l’hôpital que « son fils avait été trompé par ses proches. Il avait été, cette nuit du 18 juillet, appelé par un de ses amis pour faire une ballade nocturne ».
Du côté des forces de l’ordre, le colonel Richard Ravalomanana, commandant de la circonscription inter-régionale de la gendarmerie d’Antananarivo, dit que « l’enquête suit son cours même si les deux blessés graves d’Ambohibao, dont Anjatiana, n’ont pas encore été auditionnés ».
Et lui de continuer que « plusieurs suspects ont été déjà interpellés et d’autres ont promis de se rendre comme avaient fait les quatre leaders du « mouvement légaliste » des pro-Ravalomanana ».