Un double meurtre d’une extrême violence s’est produit dans la nuit du vendredi à samedi, à Sainte-Marie, une île touristique de la côte Est de Madagascar.
Emoi dans la ville de Sainte-Marie. Un couple sud-africain, propriétaire d’un hôtel-restaurant, a été sauvagement abattu ce week-end. Leur maison a été dévalisée et incendiée. Ce regain d’insécurité risque de porter un coup sur le tourisme à Madagascar, un secteur déjà fragilisé par la crise.
Les assaillants ont fait irruption dans l’établissement tenu par ces deux ressortissants sud-africains quand l’endroit était déjà déserté, vers minuit. Ils ont opéré pendant que ce couple d’expatriés dormait déjà à poings fermés dans leur chambre. Profitant de l’isolement de l’endroit, les malfrats ont pu s’adonner à leur basse besogne en toute quiétude.
Les deux occupants de la maison ont été tirés de leur profond sommeil à coup de couteau. Malheureusement, aucun d’eux n’a survécu à l’assaut de leurs agresseurs. Un crime odieux et lâche dont l’auteur ou les auteurs n’ont pas encore été identifiés.
Après avoir commis ce double meurtre, les malfaiteurs ont ensuite mis à sac la maison de leurs victimes, qui, soulignons-le, se situe dans un quartier très calme de cette petite île touristique. Ils ont fait la main basse sur plusieurs objets de valeur, avant d’incendier la maison et prendre la fuite.
Le feu s’est vite propagé sur l’ensemble de l’établissement. Le bâtiment principal, le restaurant, ainsi que deux bungalows sont réduits en cendres. Les deux corps du couple sud-africain que leurs assassins ont déposé dans la salle des machines ont toutefois été épargnés. Alertés par l’odeur de brûlé et des lumières suspectes provenant de l’incendie, les riverains se sont rendus sur les lieux avant d’appeler les secours.
Pour l’heure, les enquêteurs ne disposent d’aucune piste pour élucider ce double homicide. Ils n’ont jusqu’ici relevé aucun indice. Et aucun témoin de cette horrible scène ne s’est manifesté. Néanmoins, de source proche des victimes, l’on apprend que le gardien et le jardinier licenciés trois jours auparavant auraient joué un rôle dans cette affaire.