Un bateau de pêche comorien a disparu dans les eaux malgaches sur le canal de Mozambique en raison du mauvais temps. Au moins quatre personnes se trouveraient à bord, selon les informations de l’Express de Madagascar. Les opérations de recherche sont rendues difficiles et peuvent prendre du temps en raison du passage de la dépression Chanda.
Un bateau battant pavillon comorien s’est évanoui en mer et pourrait dériver vers les côtes ouest de la Grande île, où la dépression Chanda venait d’entamer sa traversée. Le navire de pêche de type kwassa-kwassa a quitté le port de l’île comorienne de Mohéli jeudi au petit matin. Il transportait à son bord au moins quatre personnes dont deux frères comoriens Tsoumou Tsasi et Tsoumou Abdou, selon le quotidien l’Express de Mada. Les autres passagers n’ont pu être identifiés pour le moment.
Premiers alertés de la disparition de l’embarcation, le Centre de surveillance de pêche (CSP) de Mahajanga et celui d’Antsiranana, de concert avec le Centre des opérations maritimes (COM) ont aussitôt lancé les recherches en déployant une armada de patrouilleurs. « Il y a des chances que le bateau ait déjà atteint les côtes malgaches sans que les autorités n’aient encore été informées.C’est pourquoi l’alerte a été donnée », estime le capitaine de vaisseau Rolland Rasolofonirina, directeur du COM.
Cependant, suite à la dégradation des conditions météorologiques dans le canal de Mozambique, l’inquiétude grandit. Les proches des frères Tsoumou, installés à Mayotte, ont lancé un appel à l’aide auprès du Centre de secours maritimes du département de Mayotte qui, à son tour, est entré en contact avec le COM de Madagascar pour accélérer les recherches. Les équipes de sauvetage malgaches et comoriennes se sont déplacées dans la zone où le kwassa-kwassa est susceptible de se trouver, mais l’opération s’annonce difficile et peut prendre du temps en raison du passage de Chanda.
« Le temps était mauvais et la mer houleuse lorsque le bateau s’est perdu en mer.Une demande de prévision a été envoyée aux services de météo France et un avis émis par satellite aux navigateurs qui font route dans la zone de recherche », explique le commandant Rolland Rasolofonirina.