Deux navires appartenant à des sociétés américaine et norvégienne mènent depuis début novembre des explorations pétrolières dans les fonds marins de l’ouest malgache.
Le BGP Challenger, basé aux Etats-Unis, ainsi que le Mv Maria de Norvège,ont été autorisés par l’Office malgache de l’Environnement à explorer par ondes sismiques le potentiel pétrolier de la côte ouest de la Grande île, plus précisément depuis Ampasindava au nord jusqu’au Cap Saint André.
Les travaux, dirigés par la compagnie d’études géophysiques TGS Nopec s’étaleront sur deux mois, indique le
journal Madagascar Tribune, rappelant dans le sillage les risques environnementaux liés à l’usage des sonars cartographiques.
Le recours à cette technique a suscité de vives polémiques, notamment après l’échouage d’une centaine de dauphins sur les plages du nord-ouest de Madagascar en 2008. En septembre dernier, la Commission baleinière internationale a rendu une conclusion dans laquelle elle accable la compagnie pétrolière Exxon Mobil, qui, à la même époque, avait fait des explorations dans cette partie de l’île.
Pour rassurer l’opinion par rapport à cet antécédent, le TGS Nopec affirme qu’« aucun incident environnemental n’a été enregistré pendant la prospection au large de la Région de Sofia », dont les travaux ont pris fin le 12 novembre dernier. L’organe de communication de la société assure également avoir fait tout le nécessaire pour informer la population du littoral sur la tenue des travaux.