Confiant à la Sadc, Marc Ravalomanana, l’ancien président malgache en exil en Afrique du Sud, annonce qu’il serait prêt à signer la résolution à l’issue du sommet africain de Maputo pour mettre un terme à la crise malgache.
« Je suis prêt à signer la décision de la Sadc ». Les propos, rapportés par Midi Madagascar ont été tenus par le président malgache en exil, Marc Ravalomanana, lors de son intervention en direct par téléphone via Afrique du Sud, au QG de sa mouvance, à Bel’Air. Selon ce quotidien proche de l’opposition, l’ancien président est prêt à se soumettre à la résolution issue du sommet de la communauté de développement d’Afrique Australe, familièrement connue sous le nom de la Sadc à Maputo, les 17 et 18 août prochains.
La récente mission de la Troïka à Madagascar, dirigée par le vice-ministre Sud-Africain de relation internationale, Marius Fransman qui vient de consulter les parties prenantes malgaches après l’échec des deux rencontres entre Rajoelina et Ravalomanana aux Seychelles, devra soumettre son rapport de mission lors de ce sommet à Maputo. Il appartient par la suite aux 14 chefs d’Etat membres de trancher.
Au sein de la Communauté internationale, la formule « Ni…ni », s’avère être une solution efficace et impartiale pour résoudre la crise malgache. Cette formule consiste à soutenir la non candidature de l’ancien président Marc Ravalomanana et de l’actuel président de la HAT, Andry Rajoelina, à l’élection présidentielle fixée par la Commission électorale nationale indépendante de la Transition (Ceni-T) en mai 2013.
L’ancien président ne cache pas sa confiance envers la communauté de développement d’Afrique Australe qui prend en main la résolution de la crise malgache au nom du principe de subsidiarité. D’après lui, la Sadc reste fidèle au principe selon lequel la démocratie exclut toute forme d’exclusion et le peuple est libre d’élire qui il veut pour diriger le pays.
Midi Madagascar, un quotidien proche de l’opposition évoque qu’il se peut que l’instance de prise de décision au sein de la Sadc, c’est-à-dire les chefs d’Etat, n’adopterait pas les mêmes visions que la Troïka dirigée par l’Afrique du Sud et par ricochet, la Communauté internationale. Et ce, parce qu’ils sont en principe des défenseurs des valeurs communes. Mais est-ce que cela va dans l’intérêt de la Grande île ? Toutes les parties vont-elles accepter les décisions ?