Disparu en mer depuis le 5 janvier par un temps cyclonique, un bateau de pêche comorien a été retrouvé vendredi au large Mahajanga (Nord-Ouest de Madagascar). Ses quatre passagers, âgés de 17 à 75 ans, ont été secourus sains et saufs, selon les informations de l’Express de Madagascar.
A la dérive pendant neuf jours, un navire comorien de type kwassa-kwassa ainsi que son équipage ont échappé au pire. L’embarcation a été perdue en mer dans le canal de Mozambique lors du passage du cyclone Chanda.
Les quatre pêcheurs comoriens qui se trouvaient à bord ont été emportés à la dérive sur près de 500 kilomètres, avant de s’échouer vendredi sur une plage déserte dans le nord-ouest de la Grande Île, d’après l’Express Mada.
Les quatre naufragés ont été secourus sains et saufs par un patrouilleur malgache « Tendromaso », au large d’Andamoty Mahajanga, un petit village de la baie de Mahajamba. Safi Tsombou âgé de 75 ans, Daniel Bakary, 45 ans, Abdou Tsomon, 35 ans et Mohamed Rakimou, un adolescent d’à peine 17 ans, tous des ressortissants comoriens, ont été amenés samedi dans la ville de Mahajanga, où ils ont été placés aux bons soins du consulat des Comores, en attendant leur rapatriement. De même, leur navire a été remorqué au port de la ville des fleurs.
Le kwassa-kwassa a quitté l’île comorienne de Mohéli le 5 janvier pour faire cap sur Anjouan, où il était attendu le soir même. Mais les quatre pêcheurs comoriens ne sont jamais arrivés à destination, alors que le cyclone Chanda s’est formé dans le canal de Mozambique.
Le Centre de surveillance de pêche (CSP) de Mahajanga et celui d’Antsiranana, sous l’autorité du Centre des opérations maritimes (COM) de Madagascar, en collaboration avec le Centre de secours maritimes du département de Mayotte ont aussitôt lancé les opérations de recherche mais en vain.
« Le temps était agité lors de la traversée. Avant de s’abattre sur l’ouest de Madagascar, le cyclone Chanda s’était formé dans l’océan Indien à ce moment. En raison d’une difficile condition de navigation, le bateau de pêche propulsé par un moteur hors bord de 15 chevaux a très vite épuisé son carburant », explique le capitaine de Vaisseau Rolland Rasolofonirina, directeur du COM.
Alors qu’on craignait le pire, le navire comorien a miraculeusement été retrouvé au large de Namakia, avant d’être arraisonné jusqu’à Mahabo Andamoty.