Alors que le gouvernement transitoire insiste sur la signature de la feuille de route « quoi qu’il arrive », la délégation de la Troïka est arrivée à Madagascar et parle de nouvelles discussions.
"Nous souhaitons un accord à l’issue de la mission de la Troïka…Si c’est possible, il y aura signature de la feuille de route". C’est par ces mots que l’ambassadeur sud africain, représentant de Jacob Zuma a expliqué le motif de la visite de la délégation Troïka à Madagascar. Monaisa Moghketi a annoncé devant la presse lors de son arrivée à l’aéroport qu’il est possible de modifier la feuille de route selon le souhait du peuple malgache et que des discussions pourront avoir lieu. "La Troïka va une fois de plus se retirer afin que le peuple malgache puisse trouver un accord. Ce n’est qu’après que la SADC va revenir" a –t –il soutenu.
L’organe chargé de la coopération politique, défense et sécurité de la SADC a ainsi laissé entendre qu’il appartient aux malgaches de décider de ce qui est bien pour leur pays. "Si tous les malgaches veulent apporter des changements, cela est faisable" en se référant aux amendements faits à Gaborone.
De son côté, la Transition n’a pas tardé à réagir et a souligné que la signature de la feuille de route est prévue le 16 septembre selon la lettre de la SADC qui leur a été adressée. La ministre des affaires étrangères a expliqué que "l’heure du rendez-vous a même été fixée, à savoir entre 16 heures et 18 heures, selon le programme officiel".
Par ailleurs, les trois mouvances de l’opposition semblent se réjouir des dires du diplomate sud africain. "Cela nous convient" lance un membre de la mouvance Zafy, rapporte le journal l’Express de Madagascar.