illustration SIPA
La capitale tananarivienne a commencé la journée sous très haute tension ce samedi. Comme prévu, les députés de l’opposition ont décidé de dénoncer le vote de la nouvelle loi électorale. Les affrontements entre les forces de l’ordre ont eu lieu. Des personnes blessées par les éclats des grenades lacrymogènes ont dû être prises en chrage rapidement.
A l’heure actuelle, un député partisan de Andry Rajoelina, Paul Bert Rahasimanana, accompagné des manifestants, ont réussi à accéder sur la place de l’indépendance.
Depuis vendredi, les forces de l’ordre ont commencé à quadrillé le centre-ville, dans la capitale de Madagascar. La Préfecture de Police d’Antananarivo a réquisitionné l’Emmoreg pour cette manifestation qu’elle considère comme "non autorisée".
Selon Orange.mg, les députés malgaches de l’opposition ont maintenu le rendez-vous avec leurs électeurs pour le compte-rendu des sessions extraordinaires du Parlement. Les forces de l’ordre ont procédé à la dispersion des députés et de leurs partisans à coups de gaz lacrymogenes.
Les lois électorales sont arrivées à la Haute Cour Constitutionnalité le 18 avril 2018 pour un contrôle de constitutionnalité. Les députés de l’oppostion ont déposé le 13 avril dernier à la HCC, 3 requêtes attaquant la constitutionnalité de ces lois et demandant à la Cour de prononcer l’invalidité des procédures d’adoption de ces textes.
