Andry Rajoelina aurait déjà accepté la proposition avancée par l’ancien président malgache Zafy Albert pour la tenue d’un référendum constitutionnel comme nouveau schéma de sortie de crise.
Alors que la question du calendrier et de l’ordre des consultations populaires reste encore en suspend, des acteurs politiques malgaches remettent sur le tapis l’utilité d’une élection constitutionnelle qui devra précéder la présidentielle et les législatives.
L’initiateur de ce projet n’est autre que l’ancien président sous la troisième République, le Professeur Zafy Albert qui, selon des propos recueillis par la chaîne locale TV Plus, l’aurait déjà soumis à l’armée , au premier ministre et à l’actuel haut dirigeant du pays, Andry Rajoelina, qui n’aurait fait aucune objection par rapport à ce schéma de sortie de crise.
« Le référendum constitutionnel est l’unique issue à la crise, surtout à cette nouvelle qui a été créée par les 41 candidats à la Présidentielle », a soutenu le professeur hier, en marge de l’assemblée générale de sa mouvance qui s’est tenue dans la capitale. « C’est une élection facile à réaliser dans la mesure où l’on n’a pas besoin de bulletin unique pour le faire », a insisté l’ancien président.
Selon lui, les électeurs devraient pouvoir choisir entre deux textes dont l’un propose une Constitution fédérale, un nouveau régime qui devrait convenir aux Malgaches étant donné que « durant 53 ans, l’Etat unitaire n’a pas apporté le développement au pays », a encore fait valoir cette haute personnalité de la Grande île.
3500 participants issus de 119 districts ont assisté à cette assemblée générale de la Mouvance Zafy Albert, rapporte la presse locale. C’est à eux « de décider de la démarche à suivre pour appliquer les résolutions qui seront prises », a indiqué le chef de la mouvance qui n’exclut pas une descente dans la rue pour se faire entendre.