Lors d’une conférence de presse par téléphone au siège de la Radio Fahazavana à Imarivolanitra, "l’ancien" président de la république malgache - Marc Ravalomanana - a interpellé la France qui selon lui ne devrait pas procéder à la révision des accords de coopération avec Madagascar en cette période de changement de régime.
Marc Ravalomanana continue de susciter l’attention de la communauté internationale. Ainsi, l’ancien chef d’Etat a proposé que ce pays européen attende l’élection d’un nouveau président de la République
qui se chargera de la négociation de la révision de ces accords de coopération.
Lors de cette conférence de presse menée par téléphone au siège de la radio Fahazavana à Imarivolanitra, Marc Ravalomanana s’est exprimé sur la position de la Lybie, du Gabon et du Sénégal qui rejettent l’application des sanctions.
Il n’a pas manqué en outre de rappeler que ces pays sont membres de l’Union Africaine et sont ainsi liés par les décisions de l’organisation.
Par ailleurs, Marc Ravalomanana a été questionné sur l’affaire « Andohatapenaka ». Ancien président, et "PDG" du Groupe Tiko, a apporté des précisions sur son implication et a pointé du doigt le responsable de la société concernée et le chef de région nommé par lui-même en conseil des ministres.
Suite à la déclaration d’Abdou Diouf qu’il a faite au nom de l’OIF sur l’organisation des élections à Madagascar, l’ancien chef a discrédité la position du grand patron de la francophonie en rappelant celle du Canada, membre de l’OIF, et qui cependant est favorable à l’application des sanctions.