A l’occasion de la Journée internationale du travail, fêtée ce 1er mai, les syndicats malgaches mettront en avant des revendications axées sur le « travail décent et salaire suffisant ».
A Madagascar, la fête du travail célébrée ce mercredi 1er mai sera placée sous le thème du « travail décent et salaire suffisant ». Une fois encore, les syndicats malgaches comptent vont mettre en avant ces revendications, selon Midi Madagasikara qui dresse un triste constat de la réalité sur le terrain.
Dans la Grande île, « Le monde du travail reste un immense champ de désolation », dominé par un taux de chômage grandissant, un sous-emploi généralisé ainsi qu’une protection sociale quasi-inexistante.
Depuis des années, la lutte piétine au plus grand désespoir de la population active, comme le déplore Midi Madagasikara, mais pour autant, les syndicats n’entendent pas se laisser faire. Et pour cause, ils font parler d’eux à chaque Journée mondiale du travail, souligne encore le quotidien malgache.
Pour marquer la célébration du 1er mai, la Confédération des syndicats des travailleurs malgaches révolutionnaires (Fisemare) revendique « l’accès au travail décent et à un salaire suffisant ». Le rendez-vous est ainsi donné à Ambatofotsy, à Tananarive, pour faire entendre ces revendications.
Dans le secteur privé, une hausse de salaire de 8% devra être effective à la fin de ce mois de mai, mais « sans résoudre en rien les problèmes des travailleurs », fait remarquer Midi Madagasikara.
« L’augmentation de salaire déterminée par l’Etat est-elle à la hauteur de l’inflation et du coût de la vie, et qu’en est-il des travailleurs du privé ? », s’interroge la Fisemare. La confédération syndicale explique avoir accepté « cette hausse insignifiante de 8% » puisque si elle « avait refusé de signer, c’aurait été la moitié des 10,8% de hausse de l’an dernier, soit 5,4%, qui aurait été appliquée ».
Tout au long de la journée, les syndicats malgaches appellent les travailleurs du secteur privé et les fonctionnaires à se mobiliser pour réclamer leurs droits à un travail décent et un salaire suffisant.