Toutes personnes, morales ou physiques, qui étaient touchées par la crise politique, notamment des victimes des pillages ou vandalismes divers, depuis 2002 jusqu’à la date de signature de l’accord de Maputo auront droit à la réparation des préjudices subis.
Ainsi, les Chefs de file des quatre mouvances politiques ont conclu un accord dans l’article 13 lors du Sommet historique de Maputo selon lequel toutes ces victimes seront indemnisées, à part les réparations civiles et les reconstitutions des carrières.
L’article 15 du même accord prévoit également qu’« un Fonds National de Solidarité sera mis en place afin d’indemniser les ayant-droit et les victimes pour les préjudices subis lors des événements politiques de 2002, 2006, 2008 et 2009 ».
Pour ce faire, la communauté internationale appuierait l’Etat pour la mobilisation de ce fonds. En outre, le Conseil National de Réconciliation (CNR) qui est à instaurer dans un délai de 30 jours, se chargera du traitement des dossiers de ces victimes.
Cette entité mettra ainsi en place un comité technique qui mènera des enquêtes sur le terrain tout en collectant des témoignages sur place que les dégâts causés ont été réellement dus aux problèmes politiques. L’évaluation des préjudices subis ainsi que les calculs des barèmes d’indemnisation relèvent également de ses compétences.