Le rendez-vous entre les principaux acteurs de la crise politique malgache a bien débuté le 28 avril à Pretoria. Après 24 heures, la situation s’enlise toujours autant.
Hier soir, les pourparlers ont duré près de 4 heures mais aucun document n’a été signé entre les deux adversaires. Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana se sont ainsi campés sur leurs positions respectives. Si le premier souhaite entériner la nouvelle feuille de route initiée par l’Afrique du Sud et la France, le second exige toujours l’application des précédents accords de Maputo et d’Addis-Abeda.
Toutefois la question du retour de l’ancien président à Madagascar serait la principale source du blocage. Andry Rajoelina a tout simplement dit que cette question n’est pas à l’ordre de jour. C’était lors d’une conférence de presse précédant sa rencontre avec Marc Ravalomanana. Le Président de la Transition se dit être prêt à faire des concessions mais l’amnistie en faveur de son prédécesseur n’y figure pas.
L’intransigeance des deux camps risque donc une nouvelle fois de compromettre cet énième sommet qui a pour but de sortir la Grande Ile de la crise.