Si les parlementaires étudient les textes concernant les élections communales et régionales, la SADC quant à elle a clarifié sa position. En effet, l’équipe de la médiation a affirmé « qu’il n’y a pas de conditions techniques et politiques pour la tenue d’élections libres, justes et crédibles à Madagascar ».
Dans sa lettre, Joaquim Chissano précise que ces conditions seront établies seulement après la mise en œuvre réussie de la feuille de route, notamment avec la conduite d’un processus électoral sous la supervision de l’ONU.
Par ce verdict, la SADC semble s’opposer à toutes les organisations relatives aux communales et aux régionales. Un coup de fouet au régime actuel qui fait tout son possible pour que ces élections aient lieu cette année. Selon toujours ce médiateur, « toute élection tenue en dehors du cadre électoral prévu dans la feuille de route ne peut pas et ne sera pas considérée libre, juste et crédible par la SADC et son équipe de médiation ainsi que par la communauté internationale ».
La SADC propose aussi que le parlement prolonge d’une année le mandat des maires devant expiré fin décembre.
Toutefois, Joaquim Chissano n’a pas précisé dans sa lettre quelle feuille de route sera signée. A ce propos, la SADC maintient le flou.