L’affaire sur l’argent octroyé par Marc Ravalomanana aux forces de l’ordre continue d’alimenter la polémique notamment au sein de la gendarmerie à Fort-Duchesne où l’effervescence s’installe à nouveau.
Mercredi 3 février, des éléments de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (FIGN) ont demandé aux autorités de la transition de publier les résultats de l’enquête sur cette affaire. Lors d’une conférence de presse, le chef de service opérationnel de la force (OPS), le lieutenant colonel Raymond Andrianjafy, a donné un ultimatum de 24 heures pour satisfaire leur demande. Dans le cas où les résultats ne seraient pas divulgués dans ce délai, les éléments de la Force d’Intervention de la Gendarmerie Nationale ont déclaré avoir une stratégie pour arriver à leur fin.
Malgré la pression, le général Viennot Zafera, commandant de la Force, semblait toutefois minimiser la situation. Il a ainsi déclaré qu’il contrôlait le commandement du camp en justifiant ses propos par : « seule ma déclaration compte ».
Selon le général Claude Ravelomanana commandant de la gendarmerie, la demande des éléments de la FIGN consiste à attirer l’opinion publique. Devant l’ultimatum, il a répondu qu’il ne va pas prendre des mesures spécifiques et qu’il ne comptait pas démissionner selon la demande de la force, au moins pas avant de connaître les résultats de l’enquête et la décision du gouvernement.
Face à cette situation, le chef de l’état-major général de l’armée, le général André Ndriarijaona, compte divulguer les résultats de l’enquête vu que l’affaire est bouclée.