A Ikongo dans le Sud-Est de la Grande Ile, une foule de près de 3000 personnes a lynché, crucifié et découpé deux délinquants qui étaient détenus à la maison centrale. Ces faits sordides se sont déroulés mercredi dernier. La prison a véritablement été prise d’assaut par une horde d’habitants en furie, réclamant que les employés de la prison leur livrent les deux détenus. Après plusieurs heures, le gardien chef a du se résoudre à s’exécuter pour sauver l’établissement. 3000 personnes se sont alors violemment attaqué aux deux délinquants. Lynchés par la foule, ils ont ensuite été crucifiés et leurs corps ont été découpé en morceaux.
L’Express de Madagascar rapporte un fait divers particulièrement terrible qui s’est déroulé dans la ville d’Ikongo (Fort Canot), au Sud-Est de la Grande Ile mercredi dernier. Iapa et Max, deux délinquants récidivistes détenus à la maison centrale de la ville, ont été crucifiés par une foule furieuse, avant d’être découpés en morceaux.
Une horde d’habitants en colère,près de 3000 personnes, s’est présentée aux portes de la maison centrale de la ville, réclamant que les gardiens leur livrent deux détenus délinquants, Iapa et Max. La meute d’individus, venue des quartiers voisins se sont installés dans la cour de la maison centrale, faisant du forcing sur les agents pénitentiaires.
« Six gendarmes armés de la brigade d’Ikongo ont été dépêchés sur les lieux. Ils étaient prêts à défendre la prison jusqu’au bout », a indiqué le commandant de la compagnie de gendarmerie à Manakara à l’Express de Madagascar. Le procureur de la République est resté inflexible, alors que la pression montait d’un cran à la prison, affirmant qu’en aucun cas les détenus ne devaient être remis à la foule.
Mais, sous la pression de milliers de personnes prêtes à incendier l’établissement pour arriver à leurs fins, le gardien chef a fini par craquer. Selon les gendarmes, il aurait alors remis à la vindicte populaire les deux individus. Aux mains de la foule, Iapa et Max ont été lynchés. Le lendemain, la foule est allée plus loin dans sa barbarie en crucifiant les deux détenus, avant de découper leurs corps en morceaux.