A Antananarivo, l’insécurité alimentaire touche 2 ménages sur trois et 2 sur 5 se nourrissent bien en deçà des besoins de l’organisme.
La situation est très critique concernant l’insécurité alimentaire dans la capitale malgache. Selon un rapport émanant du ministère de l’Agriculture, le phénomène frappe déjà 2 ménages tananariviens sur 3. Et dans 2 foyers sur 5, le constat est encore plus grave puisque la ration quotidienne disponible ne répond même plus aux besoins de l’organisme, que ce soit en termes de quantité ou de qualité.
Depuis 2 ans, le ministère de tutelle, en collaboration avec l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO),a mis sur pied un programme d’appui afin de promouvoir l’agriculture urbaine et périurbaine.
Le programme s’adresse plus particulièrement aux petits producteurs et se concrétise à travers une assistance technique, « maîtrise de l’eau, diversification des cultures… ». L’objectif étant d’améliorer les rendements et la qualité des produits.
Les bénéficiaires du projet sont également initiés à la notion de qualité, « un concept largement négligé par la majorité des ménages à Madagascar », note la FAO.
Enfin, les promoteurs de ce programme d’appui espèrent élargir l’expérience à travers tout le pays, en commençant par les grandes villes où sont concentrés 30% de la population. Et d’ici 10 ans, l’exode rurale pourrait presque doubler, d’où la nécessité de mettre en place une sécurisation alimentaire pérenne.
Source : Les Nouvelles
