Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 24 juillet ou le 23 août. C’est la grande question qui se pose à Madagascar, où « la confusion est totale » concernant le calendrier électoral.
A Madagascar, le flou persiste autour du calendrier électoral. Après moult reports, la date du premier tour de l’élection présidentielle ne fait pas l’unanimité. « Il y a eu le 8 mai et le 24 juillet, c’est désormais la date du 23 août qui semble enterrée », observe RFI, faisant état d’une « confusion totale » au sein de la classe politique malgache.
La semaine dernière, le gouvernement a proposé la date du 23 août, et a saisi la Haute cour constitutionnelle (HCC) pour valider sa proposition. Rendant sa décision ce jeudi 13 juin, la HCC s’est déclarée incompétente et a renvoyé la balle à la Commission électorale indépendante (CENIT), qui est désormais chargée de fixer le nouveau calendrier électoral.
Or celle-ci s’oppose fermement au report d’un mois proposé par l’exécutif, au motif que la date du 23 août coïncide avec le Jour du baccalauréat. Initialement partante pour la date du 24 juillet, la CENIT va devoir chercher une nouvelle date, à deux semaines de l’échéance. De concert avec les Nations-Unies, elle doit plancher sur la question dans les jours qui viennent, une lourde tâche qui pourrait durer plusieurs semaines.
Depuis le début de l’année, deux reports de la présidentielle ont été annoncés dans le pays, et cela ne va pas s’arrêter là. De nombreux observateurs redoutent même que la présidentielle ne puisse pas se tenir cette année.