Le 51e anniversaire de l’Indépendance de Madagascar s’annonce beaucoup moins festif ce dimanche 26 juin 2011. Crise oblige, le régime de transition en place s’en tient à l’essentiel : le traditionnel défilé militaire le Jour J à Mahamasina, des feux d’artifices hier soir à Anosy et l’incontournable podium animé par différents artistes locaux dans la capitale et dans les 22 régions du pays. Aucune présence diplomatique, ni de chef d’Etat étranger n’a été annoncée pour rehausser l’événement à Antananarivo.
La Grande île s’apprête donc à célébrer discrètement la fête nationale, loin des paillettes ou stars internationales, et donc en complet décalage avec la " retentissante " commémoration de l’année dernière. Les 50 ans de l’indépendance avaient été fêté en grandes pompes en 2010. Cette année, la fête Nationale s’annonce beaucoup moins extravagante.
Parmi la population, la crise politique reste présente dans les esprits. Le régime de transition en place a donc prévu une fête traditionnelle, avec défilé militaire, feux d’artifice hier soir et une scène animée par les artistes locaux.
Si la ferveur et l’affluence étaient au rendez-vous hier au marché à la veille de la fête de l’Indépendance, les produits de fête comme les lampions ou les volailles, se sont moins vendues que l’année précédente, a indiqué l’Express de Madagascar dans son édition d’hier. La vente du drapeau national connaît également une baisse significative cette année. Hier, sur le marché d’Analakely, 1500 petits fanions avaient été vendus au lieu de 3000 l’année dernière.
Chacun s’organise comme il peut, mais la fête ne promet pas d’être au rendez-vous. Autre ennui, une fête qui tombe un dimanche ne fait pas beaucoup d’adeptes.