Des affrontements risquent d’ éclater au siège de l’Assemblée Nationale à Tsimbazaza où les trois mouvances ont décidé d’ installer les 156 congressistes issus des dites mouvances.
Hier sur la place de la légalité au Magro d’Ankorondrano, quelques anciens députés du Tiako i Madagasikara (TIM) ont incité les fidèles de Marc Ravalomanana à se rendre à Tsimbazaza à 8 heures ce mardi, pour manifester la solidarité envers leurs parlementaires, sans manquer de marteler que la lutte est au point de non-retour.
Les forces de l’ordre, qui ont déjà veillé à la sécurité de l’ Assemblée en mettant l’institution sous haute surveillance, se sont préparées à « accueillir » les manifestants par l’installation de dispositif et du renforcement des autres éléments.
A ce sujet, le commandant de la Circonscription régionale de la gendarmerie nationale d’Antananarivo, le colonel Richard Ravalomanana, a été clair dans sa déclaration : « Des militaires s’occupent actuellement du contrôle du palais. Demain, ils seront renforcés par d’autres éléments », sans oublier de lancer un avertissement à ceux qui voudront se livrer au forcing.
Réunie en conseil des ministres, la présidence de la HAT a procédé à l’abrogation de la Charte de Maputo et de l’ acte additionnel d’Addis-Abeda,entraînant automatiquement la dissolution de toutes les institutions stipulées dans les Accords de Maputo et d’Addis-Abeba.
De ce fait, le colonel Richars Ravalomanana, a reçu l’ordre de sécuriser les lieux. Le président du Congrès de la transition, Mamy Rakotoarivelo, n’a pas pu entrer dans son bureau à l’assemblée lundi dernier.