Hier, le Président de la transition, qui s’est dénoué de la transition consensuelle et inclusive, a limogé le premier ministre de consensus, Mangalaza Eugène, en sortant un décret d’abrogation portant sa nomination.
Immédiatement, l’homme fort de la transition a nommé le nouveau premier ministre par intérim, Cécile Manorohanta.
Elle exerce pleinement les fonctions dévolues par les textes en vigueur au Premier ministre, chef du gouvernement, tout en maintenant toujours à leur poste les ministres nommés au temps de Monja Roindefo.
Apparemment, le choix de Cécile Manorohanta est stratégique dans la mesure où sur le plan diplomatique, le nouveau Premier ministre a été récemment élevée à la dignité de commandeur de la Légion d’honneur par l’ambassadeur de France Jean-Marc Châtaigner.
Sur le plan politique, la nouvelle locataire de Mahazoarivo, perçue comme un élément issu de la mouvance Ravalomanana, pourrait être le symbole de l’ouverture.
De plus, le chef du gouvernement semblerait avoir des compétences et des capacités sur le dossier électoral qui constitue une des priorités du gouvernement pour les législatives de mars 2010 après l’occupation du vice-Premier ministre chargée de l’Intérieur.