Les Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) par l’intermédiaire des ministres des affaires étrangères continuent de multiplier le lobbying auprès des instances internationales à New-York pour insister sur la nécessité d’une intervention militaire à Madagascar.
En ce sens, la délégation sadcienne a formulé une réclamation auprès de l’ONU tout en arguant que la conjoncture politique dans la Grande île a provoqué la recrudescence de l’insécurité et de la violence.
Apparemment, la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) n’a cessé de chercher tous les moyens d’arriver à ses fins sur cette affaire d’intervention militaire après avoir humilié le tenant du pouvoir malgache par un lobbying qui a abouti à l’annulation à deux reprises du discours de Andry Rajoelina, en tant que représentant du pays à la soixante-quatrième session de l’AG des Nations Unies.
En somme, il ne reste plus qu’à attendre l’issue de ce lobbying, si cette fois-ci la SADC arrive à convaincre les instances internationales sur l’éventuelle intervention militaire à Madagascar, une action qui est considérée comme une invasion et inacceptable par le pouvoir transitoire à Madagascar.