Plus d’une centaine d’étudiants malgaches intégreront les universités françaises cette année. Et pour cause, la France fait partie des destinations les plus convoitées par les nouveaux bacheliers à Madagascar.
L’Express de Madagascar évoque une ruée des bacheliers malgaches vers les universités françaises. Cette année, une centaine de jeunes Malgaches vont s’envoler vers la France pour y poursuivre leurs études supérieures.
Le quotidien précise qu’« une quarantaine d’entre eux sont boursiers du gouvernement français et d’autres organismes », tandis que les autres prendront en charge eux-mêmes leurs frais de scolarité. Sur la Grande île, une telle initiative peut être envisagée par l’intermédiaire du Campus France Madagascar.
Avec ou sans mention au baccalauréat, les étudiants malgaches peuvent engager des démarches pour intégrer les universités françaises, si leurs moyens le permettent.
« La mention au bac n’est pas obligatoire pour entrer dans les universités françaises. Il suffit de se renseigner au Campus France Madagascar, sur les universités et les filières disponibles. Le Campus peut orienter l’étudiant(e) selon sa capacité dans les filières », explique une bachelière, fraîchement admise en première année de la filière biologie, à l’université de Toulon. Agée de 18 ans, cette jeune étudiante souligne que ses parents se chargeront de toutes les dépenses liées à ses études en France.
Difficile toutefois de s’assumer financièrement sans bénéficier de bourses. Raison pour laquelle, la plupart des étudiants n’excluent pas de chercher un petit boulot pour arrondir la fin du mois. Pascal Quere, responsable de Campus France Madagascar, indique que la loi française autorise un temps de travail pour les étudiants, mais associer vie professionnelle et vie estudiantine c’est pas toujours évident. Cela revient à courir le risque de redoublement, pouvant causer des problèmes de visa.
« On peut s’attendre à un travail efficient de la part d’un étudiant, qui aussitôt après ses heures de cours normaux, doit aller faire des travaux supplémentaires pour assurer sa survie. Le redoublement est possible, mais cela peut amener l’administration française à refuser le renouvellement du titre de séjour de l’étudiant », ajoute Pascal Quere.
Pour rappel, quasiment la moitié des étudiants malgaches avaient raté leur première année d’études en France en 2011.