En l’espace de quelques semaines, dix kidnappeurs violeurs ont été arrêtés dans le district d’Anjozorobe, dans la partie orientale de la capitale de Madagascar, Antananarivo.
Quelques semaines après l’interpellation de huit kidnappeurs à Anjozorobe, dans un district à l’Est de la capitale, deux autres ont été interpellés pour les mêmes crimes. Après avoir séquestré et violé trois jeunes filles deux semaines durant, ils ont été arrêtés par la gendarmerie nationale, rapporte l’Express de Madagascar.
Le mode opératoire des kidnappeurs semble être le même. Ils menacent leur cible, -des femmes a priori-, avec une arme à feu ou une arme blanche, les séquestrent et les violent. En échange de la libération de leur otage, ils exigent une importante somme d’argent.
Le dernier acte odieux en date remonte au 31 juillet dernier alors que trois jeunes filles (âgées de 15, 17 et 21 ans) rentraient de l’épicerie de leurs parents. La gendarmerie rapporte qu’elles ont été amenées par les deux bandits sur une colline se trouvant entre deux villages, Antanetibe et Beronono. « Ils les ont violées chaque jour, après avoir dépouillée la recette de 100 000 ariary des jeunes filles qui venaient de rentrer du marché ».
Pour les libérer, les kidnappeurs ont réclamé trois millions d’ariary que les trois jeunes filles ont accepté de verser après leur libération.
L’Express de Madagascar indique que l’une des trois filles a reconnu l’un des ravisseurs qui n’est autre que son « demi-frère », ce qui aurait facilité l’interpellation. Les présumés kidnappeurs ont été arrêtés le 14 août dernier.
